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Vol AF 3532, précisions

L'observation effectuée lors du vol AF 3532 reliant Nice à Londres le 28 janvier 1994 est un classique de l'ufologie Française. Révélé dans un dossier de Paris-Match, repris dans le rapport Cometa, ce cas correspond à une observation visuelle couplée à une observation radar.
Le principal témoin est M Jean-Charles Duboc, commandant de bord. Deux autres témoins visuels sont répertoriés, le copilote, ainsi qu'un steward qui n'a jamais été retrouvé. J'ai eu la chance de rencontrer M Duboc à Lyon en mai 2006 et d'enregistrer son témoignage. Il apparaît que certains détails concernant ce cas n'ont pas été précisés par le rapport Cometa.
Mais reprenons tout d'abord le texte de ce dernier.

Le Rapport Cometa

Jean-Charles Duboc (P), commandant de bord du vol Air France AF 3532, assurant la liaison Nice-Londres le 28 janvier 1994, est assisté de Valérie Chauffour, copilote (CP). A 13 h 14, alors qu'ils sont en vol de croisière à l'altitude de 11 900 m, aux environs de Coulommiers en Seine- et-Marne, par d'excellentes conditions météorologiques, le steward, alors présent dans le poste de pilotage, signale un phénomène lui paraissant être un ballon météorologique. Son observation est aussitôt confirmée par la copilote CP, qui le voit à son tour et l?identifie aussi comme un ballon météorologique. L?objet est ensuite identifié par le commandant de bord (P) comme un avion en virage à 45° d'inclinaison. Très rapidement cependant, tous les trois s'accordent pour constater que ce qu'ils voient ne ressemble à rien de ce qu'ils connaissent. L'excellente visibilité et la présence d'altocumulus permettent à P d'estimer que le phénomène est à l'altitude de 10 500 m et à une distance d'environ 50 km (25 NM). Compte tenu de son diamètre apparent, ils en déduisent que l'engin est de grande taille. Celui-ci semble être une gigantesque lentille de couleur rouge sombre qu?ils peuvent observer pendant plus d?une minute sur la gauche de l?appareil. Le plus étonnant est que cet engin disparaît progressivement, en 10 ou 15 secondes, comme s'il s?était dématérialisé. P rend compte au centre de contrôle de la Navigation aérienne de Reims qui indique n'avoir aucune information sur une quelconque présence de mobile aérien dans le voisinage. Cependant, en application de la procédure existante, Reims informe le Centre d'opérations de la défense aérienne (CODA) de Taverny de l'observation faite par l'équipage. Le chef pilote A 320 demandera à P de rédiger un rapport, mais le commandant de bord refusera de faire un rapport écrit compte tenu du fait que l?observation était totalement ? incroyable ? et qu?il n?avait jamais eu dans sa carrière d?information sur le phénomène OVNI. .

Le CODA a effectivement enregistré au même moment une piste radar initiée par le centre de contrôle de Cinq-Mars-la-Pile correspondant en lieu et en heure au phénomène observé. Cette piste radar, qui a été enregistrée pendant 50 secondes, croise bien la trajectoire du vol AF 3532 et ne correspond à aucun plan de vol déposé. Il faut noter que le phénomène disparaît au même instant à la vue de l'équipage et des scopes radar. Les investigations menées par le CODA permettent à la fois d'exclure l'hypothèse du ballon météorologique et de connaître la distance précise de croisement des deux trajectoires et par conséquence de ramener à 250 m de long la taille approximative de l'engin. Il est à noter que le Centre régional de la navigation aérienne (CRNA) Nord, qui traite 3 000 mouvements par jour, n'a instruit que trois cas, dont celui du vol AF 3532, dans les sept dernières années.


Jean-Charles Duboc (copyright Rapport Cometa)

Chronologie du témoignage

En fait au moment de l'observation, le commandant de bord fait juste un rapport oral au centre de contrôle de Reims. Il ne fera pas de rapport écrit afin de ne pas attirer l'attention. En 1997 il découvre dans Paris-Match que son observation correspond à une trace radar. C'est à ce moment là, compte tenu du fait que l?objet observé avait aussi été identifié par un radar militaire, qu'il fait un rapport à la Gendarmerie de l?aéroport de Charles de Gaulle. Ce rapport est ensuite communiqué à Jean-Jacques Vélasco, du SEPRA, et au général Denis Letty, président du comité OVNI de l?association des anciens élèves de l?Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN) qui éditera par la suite le rapport Cometa.
Il sera par la suite invité à déposer son témoignage auprès du COMETA lors d?une réunion à l?École Militaire auprès des principaux membres de ce groupe d?étude, dont le général Denis Letty et Jean-Jacques. La réunion était composée d?une dizaine de personnalités, du monde civil et militaire, qui ont enregistrée avec la plus grande curiosité, pendant plus d?une heure et demi, ses différentes déclarations, et interprétations?

Un ou deux objets ?

Quand on lit le résumé de l'observation faîte dans le rapport COMETA, il ne saute pas aux yeux que l'observation du radar et celle des témoins ne colle pas, et pourtant... En effet au même moment, à 13 heures 14, les témoins observent cet objet, ou ce phénomène, sur la gauche de l?appareil, à environ 25 milles nautiques (47 km), alors que la trace radar va de droite à gauche et passe à moins d?un mille nautique (1,8 km) de l'avion. Mais reprenons tout d'abord en détail les deux observations.
L'observation visuelle du commandant de bord peut se résumer de cette manière :

  • Taille apparente : 6mm (un quart de l'épaisseur du pouce bras tendu)
  • Distance évaluée : 25 miles nautique soit 46 à 47km.
  • Forme changeante plutôt en forme de lentille.
  • Couleur rouge foncé
  • Objet incliné à 45 degré au moment du contact visuel.
  • Durée de l'observation 2mn

L'observation radar peut quant à elle se résumer de la manière suivante :

  • Durée écho : 50 secondes
  • Cap 240 (Ouest)
  • Vitesse estimée : 100 noeuds soit 185 km/h

Il semble que les horaires correspondent c'est à dire que les observations radar et humaines soit simultanées. Or l'écho radar montre une quasi-collision entre l'airbus A320 et l'anomalie. Cette dernière coupe la route à moins d'un miles nautique, ce qui donne une distance de moins de 1,83 km. Alors que l'observation s'est faîte à une distance de 46 à 47 km vers l'ouest de l'appareil par les témoins. Alors y avait-il un ou deux objets ? Et dans ce cas pourquoi l'un aurait été détecté par le radar et pas l'autre ?

Les différentes hypothèses

A partir de ces données qu'elles sont les différentes hypothèses possible concernant cette observation.

  • Deux objets

Les OVNI ont toujours laissé perplexe ceux qui les étudient parfois visible par une personne alors que l'objet apparaît au-dessus d'un lieu à forte densité de population, parfois semblant se cacher dans des nuages, ou disparaître sur place. Il est certain que les techniques de camouflage employés par ces derniers doivent être nombreuses, être étendues à diverses méthodes d'observation et comme toute technique souffrir de pannes, mauvaises utilisations, ou contraintes techniques. Ainsi la théorie de deux objets peut-elle être défendue. Nous aurions alors d'un côté un objet invisible à l'oeil, mais donnant un écho radar et de l'autre l'inverse. Pourquoi un objet devrait-il ainsi devenir visible ? Tout simplement car il va peut-être mettre en oeuvre un appareillage permettant l'étude de notre monde qui ne peut en aucun cas travailler pendant la phase d'invisibilité visuelle. Mais ce n'est pas l'hypothèse qui semble être validée par le témoin.

  • Echo fantôme.

Il ressort de l'intervention de M Duboc que pour lui il n'y avait qu'un seul et unique objet. Il entrevoit trois principales hypothèses pour expliquer la différence de localisation entre l'écho radar et l'observation visuelle :

  • La principale possibilité envisagée par le témoin est que l'objet visuel était bien réel, et qu?il y a eu création d?un écho radar artificiel par un système de contre-mesures électroniques. Ceci est classique en guerre électronique et permet de détourner l?attention de l?adversaire vers un leurre. Dans cette observation et ce cas précis, si un missile avait été tiré vers cet OVNI, c?est l?Airbus A 320 qui aurait été touché !!!...
  • La seconde possibilité est que l?écho visuel soit un gigantesque hologramme, et que l?écho radar soit une image artificielle de guerre électronique. Dans cette hypothèse il n?y a eu aucun objet, mais tout simplement deux phénomènes électromagnétiques artificiels?
  • L?objet visuel est un gigantesque hologramme, et l?écho radar celui d?un bien objet réel qui était, par exemple, à une altitude très élevée et non observable par les pilotes (exemple : 50 km d?altitude). En effet, l?enregistrement de Taverny ne présentait aucune indication d?altitude de l?objet qui coupait la route de l?A 320?

Mais il y a peut-être d?autres possibilités?

Pourquoi la première hypothèse semble la plus réaliste ?
Et bien Jean-Charles Duboc, en reprenant sur une carte de vol les indications des deux observations, c'est rendu compte que l'objet identifié visuellement se trouvait dans un rayon d?environ 5 NM (9 km) de la verticale de Taverny. Pour ceux qui ne le sauraient pas, rappelons que sur cette commune se trouve le centre de commandement stratégique nucléaire de l'armée française. L'objet ne pouvait pas être visible du sol, car ce jour là une couverture nuageuse d'alto-cumulus se trouvait au-dessus de la capitale. Mais il est possible que les détecteurs électromagnétiques de Taverny aient détectées une variation importante du champ magnétique terrestre, et ainsi la présence d?un OVNI? Cette hypothèse relèverait évidemment du confidentiel défense.. Comme il y a un risque certain pour un appareil, tout sophistiqué qu?il soit, à venir se placer au-dessus d'un centre stratégique, la création d'un écho radar artificiel leurrant les radars et d'éventuels missiles est une bonne parade?


Carte de vol ou sont reportés les deux observations : à gauche l'observation visuelle au-dessus de Taverny, à droite l'observation radar qui coupe la route de l'Airbus qui suivait le couloir aérien classique (copyright ??)

Jean-Charles DUBOC estime, à l?heure actuelle, qu?il y a plusieurs hypothèses pour expliquer l?observation du 28 janvier 1994 :

  • La première de ces hypothèse est que cette observation est une démonstration de puissance technologique d?une civilisation extraterrestre qui désire se montrer officiellement, en plein jour, au-dessus d?une capitale de la planète.
  • La deuxième hypothèse est que l?observation est celle d?un appareil américain? En effet, la récupération d?OVNI par les Américains à Roswell est maintenant une certitude, et des sauts technologiques extrêmement importants auraient pu être fait?
  • La troisième hypothèse est que cette démonstration de puissance technologique ait été réalisée par une CIVILISATION EXTRATERRESTRE EN COLLABORATION AVEC LES AMÉRICAINS. Cette hypothèse, très hardie, retient un partenariat E.T. / USA dans le domaine du déplacement spatial?
  • La quatrième hypothèse développée par Jean-charles DUBOC, est que cet objet soit ni terrestre, ni extraterrestre, mais autre chose? Et dans les différentes possibilités, il y a celle d?un objet terrestre venant de notre futur?.

Voici une idée de déroulement des opérations, attention ce n'est qu'une idée, qui reprends les divers éléments de l'observation mais qui ne représente ni l'avis du témoin, ni une réalité certaine
La position de l'objet en début d'observation visuelle correspond à une description bien connue d'un objet qui est en train de s'immobiliser. L'inclinaison à 45 degrés de ce dernier qui ensuite descend en position horizontale a été déjà décrite. L'objet est ensuite resté immobile pendant environ une minute puis a disparu ensuite progressivement. Cette dernière façon de disparaître semble être la mise en place d'un système d'invisibilité visuelle. L'objet alors invisible peut tout à loisir surveiller son objectif soit le centre de commandement nucléaire de Taverny. Entre l'arrêt et la mise en place de ce système l'objet reste pendant deux minutes visible et donc devient une cible potentielle, il crée alors un écho radar fantôme vers un appareil classique pour leurrer un hypothétique système de défense sol-air. Attention tout ceci n'est qu'une hypothèse élaborée à partir des données en notre possession sur cette double observation et les techniques envisageables en fonction des découvertes de la science.