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Ronchin (59) le 19 septembre 1971

Caractéristiques générales

  • Num Base :
  • Département :
  • Lieu d'observation :
  • Latitude :
  • Longitude :
  • Date d'observation :
  • Heure :
  • Durée (HH:MM:SS) :
  • Météo :
  • Type d'observation :
  • Nbre de témoin(s) :
  • Enquète officielle :
  • 239
  • Nord (59)
  • Ronchin
  • 50.6
  • +3.1
  • 19 septembre 1971
  • 20:15 heures
  • N.C.
  • Beau temps, ciel clair
  • Visuel : proche
  • 12
  • Oui

Caractéristiques de l'objet

  • Nbre d'objet :
  • Type d'objet :
  • Taille :
  • Couleur :
  • Luminosité :
  • Caractéristique visuelle :
  • Vitesse :
  • Mouvement/Déplacement :
  • Objet au sol :
  • Disparition instantanée :
  • 2
  • Boule Lumineuse
  • Non précisée
  • violet
  • Non précisée
  • Pas d'indication
  • non définie
  • Atterrissage puis décollage
  • Oui
  • Non

Type d'effets constatés

Effets physiques : Sifflement, Trace au sol, Incendie, Trace d'alliage non terrestre,

Observation

Plusieurs témoins décrivent le même phénomène.
Témoignage n°1 :
M. Pierre R..., se déplace à bicyclette sur le pont "Geslot ", lorsqu'il aperçoit dans le ciel à une altitude indéterminée, mais au-dessus des toits environnants, deux "boules de feu " ayant un diamètre apparent mais difficilement déterminable de la part du témoin, présentant une coloration violette très lumineuse. Ces deux boules descendent assez lentement vers le sol, elles descendent verticalement en restant parallèles, distantes l'une de l'autre d'environ 5 à 10 cm à bras tendu. Les deux boules disparaissent derrière les toits. Durée de l'observation : environ 3 secondes. M. R... rentre chez lui pensant qu'il s'agit de fusées lancées d'un avion, mais se rend compte que son observation s'est déroulée sans le moindre bruit.
Témoignage n°2 :
Mme D... Bérangère, 16 rue ... à Lille observe vers 20 h 15 le phénomène depuis la fenêtre de son immeuble, et donne une direction est-sud, avec une trajectoire descendante vers le sol suivant un plan incliné. Coloration rouge violacé. Durée de l'observation : quelques secondes.
Témoignage n°3 :
M. C... Pascal, 4 rue... à Faches-Thumesnil déclare avoir vu les deux boules rouge foncé descendre "comme un feu d'artifice ".
Témoignage n°4 :
M"' Saint L..., 8 rue... à Faches-Thumesnil déclare avoir vu descendre deux boules "grosses comme des petits ballons " de couleur violette.
Témoignage n°5 :
M. Van... Alain, 314 rue... à Ronchin, déclare qu'en sortant dans son jardin vers 20 h 15 avec son chien (qui ne manifesta aucune réaction), il entendit un sifflement "moyen ", il leva la tête et vit passer au-dessus de lui à l'horizontale une lueur informe très lumineuse, qui éclata soudain "silencieusement " et se répartit en étincelles qui retombèrent en s'éteignant. Durée de l'observation : environ trois secondes.
Témoignage n°6 :
M"" L..., M"16 B.... et sa fille eurent leur attention attirée vers 20 h 15 par les aboiements d'un chien, c'est alors qu'elles aperçurent par la fenêtre deux objets en forme de fusée qui descendaient vers le sol très rapidement avec des éclats lumineux sur les côtés et une queue rouge corail. Ces objets se trouvaient à environ 15 mètres d'altitude et avaient une longueur apparente de 30 cm à bout de bras. Ces objets disparurent derrière un rideau d'arbres. Les témoins n'entendirent aucun bruit.
Témoignage n°7 :
Mme B... demeurant 173, rue... en face du champ où furent relevées les traces, se trouvait chez elle regardant la télévision quand son attention fut attirée par le fait que la pièce où elle se trouvait fut soudain baignée d'une étrange lumière violette sombre. Mme B.... s'écria à l'intention de son fils : "II y a le feu ", M. B... ne voyant rien à la fenêtre monta sur le toit de son garage, c'est alors qu'il vit dans le champ en face de chez lui, des flammes hautes d'un mètre environ qui paraissaient faire un véritable rideau. Les flammes s'éteignaient et se rallumaient, mais à présent elles étaient orange et non violette.
Témoignage n°8 :
MM. R... Alain, R... Michel (son frère), MM. P... Claude et T... Raynald, descendaient de voiture en face de leur domicile 366, rue... à Ronchin, lorsque leur attention fut attirée par la luminosité du ciel succédant soudain à l'obscurité de la nuit. Se tournant dans la direction de cette luminosité, c'est-à-dire vers le champ où les traces d'incendie furent relevées, les quatre jeunes gens aperçoivent deux boules très lumineuses, rouges, ayant le diamètre apparent de la pleine lune à bras tendu, s'élevant dans le ciel verticalement, rapidement, et à une certaine altitude indéterminable de la part des témoins, mais pas très haut. Les deux boules qui, jusqu'ici, s'élevaient parallèlement, s'éloignent l'une de l'autre en s'inclinant vers l'horizontale et disparaissent à la vue des témoins sans ralentissement de leur vitesse et sans diminution de leur intensité lumineuse, comme si soudainement les deux boules s'éteignaient. Durée totale de l'observation : environ trois secondes.
Un incendie se déclara dans le champs, les pompiers qui intervinrent trés rapidement purent éteindre ce dernier sans utilisation ni d'eau ni de produits simplement en tappant sur l'herbe avec des broussailles.
La surface brûlée fut examinée très attentivement. De cet examen il ressort que les traces s'étendent sur une surface d'environ 20 mètres sur 20 mètres, leurs délimitations irrégulières permettent cependant de discerner deux foyers qui se sont rejoints. Bizarrement la surface n'est pas entièrement calcinée mais présente des bandes relativement parallèles d'herbes non brûlées, mais un peu desséchées. (Il s'agit en réalité d'un jeune seigle d'une dizaine de centimètres repoussant sur une récolte antérieure n'ayant pas été coupé, mais littéralement broyé et déchiqueté par une violente chute de grêle durant le mois d'août.) La terre sous l'herbe brûlée, semblait durcie par rapport à la terre de l'extérieur de la périphérie, mais n'était pas noircie par le feu. Aucun impact ou traces en creux sur le sol ne furent constatés. De très petits fragments de métal fondu furent retrouvés sur la surface brûlée. Ces fragments de métal ainsi que des prélèvements de terre, d'herbes calcinées, d'herbes desséchées, ainsi que des éléments comparatifs prélevés hors des traces furent remis à fin d'analyse aux laboratoires de la Chambre de Commerce de Roubaix.

Les enquêteurs de la SOBEPS (groupement belge), ayant testé les traces au compteur Geiger, ont déclaré avoir enregistré une légère radioctivité.

Le commissariat de Faches-Thumesniï, ainsi que la gendarmerie de Lesquin ont procédé à une enquête, mais n'ont pu déterminer les causes du sinistre. Différentes possibilités furent envisagées par les policiers dont, celle d'un feu d'artifice, il y en eut un effectivement ce dimanche soir, mais dans une commune éloignée de Ronchin et les policiers ont vérifié qu'il était matériellement impossible qu'une fusée de feu d'artifice ait franchi cette distance.

Les résultats des analyses sont édifiants. Ils portent entre autre sur les particules métalliques qui ont été découvertes parmi les traces calcinées subsistant à l'endroit précis de cet atterrissage, et ce sont ces particules qui ont fait l'objet d'une analyse chimique en novembre 1971. Ces analyses effectuées par le laboratoire de la Chambre de Commerce de Roubaix révèlent que nous sommes en présence d'aluminium et de magnésium. Cela ne soulèverait aucune question particulière. Mais outre le fait que les proportions de ces deux constituants ne correspondent à la composition d'aucun alliage industriel, ces deux composants métalliques se sont révélés être exempts de la moindre impureté, à la stupéfaction des chimistes. Malgré l'extrême sensibilité des méthodes d'analyses utilisées, et les soins très exceptionnels apportés à cette recherche, aucune des vingt-deux impuretés, qui polluent la totalité des métaux fournis par l'industrie, n'a pu être décelée, même à l'état de traces indosables.

Ensuite, en mai 1975, le laboratoire national de métallurgie de Nancy (relevant du CNRS) procéda à l'analyse ultra-fine de ces particules au spectrographe de masse. Cela a permis de révéler que la composition isotopique du magnésium contenu dans ces particules n'est pas la même que la composition isotopique du magnésium terrestre. De plus, il a été constaté la présence d'un ion inconnu sur terre (masse atomique 44).

Sources

La science face aux extra-terrestres par Bourret Jean Claude ** ed France Empire 1977